Depuis très longtemps, les êtres humains ont cherché à classifier leur nourriture. Dans la plupart des cas, et selon les régions, les classifications auxquelles nous sommes parvenus sont généralement les mêmes (source animale, végétale ou minérale). Mais, lorsque ces classifications doivent être plus précises et plus rigoureuses, nous sommes généralement confrontés à des conflits de points de vue. Ici, nous choisiront une classification relativement simple, qui est généralement acceptée par le monde.

La classification selon les types

L’une des classifications les plus populaires est celle qui est enseignée aux apprenants au primaire. Cette classification reconnaît 7 grandes catégories d’aliments, sans se préoccuper de la source ou d’autres considérations.

On retrouve ainsi :

  • les produits laitiers, qui comprennent tous les aliments faits à base de lait. On pourra citer le lait, les fromages, les yaourts, etc.
  • les viandes, les poissons et les œufs, sans considération de type d’animaux
  • les légumes et les fruits qui constituent ensemble la troisième grande catégorie, à l’exception des légumes secs
  • les matières grasses, qui comprend des aliments comme les huiles, le beurre, les crèmes, etc.
  • les féculents qui comprennent les céréales, la pomme de terre, le manioc, l’igname, le tarot, et enfin les légumes secs
  • les produits sucrés, qui sont tous types d’aliments avec du sucre rajouté : friandises, bonbons, glaces, etc.
  • les boissons qui font référence à tous les aliments liquides (jus divers, eau, etc.)

Cette classification est très loin d’être parfaite. Mais elle sert de point de référence initial pour aborder toute notion relative à l’alimentation. Notons par ailleurs que cette classification permet le chevauchement de différentes catégories.

D’autres classifications intéressantes

Il existe d’autres classifications intéressantes, plus détaillées ou plus précises d’un point de vue scientifique. Certaines de ces classifications s’intéressent par exemple au degré de transformation, à leur teneur en nutriments ou à leurs sources. En ce qui concerne la teneur, on peut alors regrouper les aliments selon qu’ils sont plus riches en glucides, en lipides ou en protéines par exemple. Pour ce qui est de la source, on s’intéressera à la source animale, végétale ou minérale des aliments.

Hormis ces classifications, il y en a plein d’autres qui pourront s’intéresser à l’apport calorique, à la méthode de production, etc. Et même si ces classifications peuvent sembler particulièrement spécifiques, elles restent pertinentes dans certains cas.

On pourrait défendre l’argument selon lequel il n’y a pas de bonne ou de mauvaise classification des aliments. Qu’il s’agit plutôt de cadres de référence au sein desquels on peut mener la réflexion. Et même si la classification NOVA est devenue, au cours des dernières années l’un des points de référence les plus populaires, il ne retire en rien aux autres classifications, leur utilité.